Dans un article intitulé « Hypothèses » -ci-dessous - j’ai évoqué celle selon laquelle le nom de Saint-Maur aurait pu être attribué à l’abbaye de Saint-Bénigne réformée. Or, on lit dans « Dijon ancien et moderne » (1840) de Charles-Hippolyte Maillard de Chambure : « C’est ainsi que mourait, dans le relâchement et l’oubli de la règle, cette célèbre abbaye dont la gloire et le nom étaient chers à plus d’un titre à la Bourgogne. Un instant encore, en 1651, la réforme superficielle de Saint Maur y fit renaître le goût des laborieuses études » et dans une de ses communications à l’Académie des Sciences, arts et Belles Lettres de Dijon (1829) : « les trois messes qu’on chantait à Saint-Maur le jour de la Saint-Jean, de même que le jour de la Noël… ». Deux abbayes ou églises homonymes ne pouvant passer inaperçues des érudits ( Note 31 de Jacques Bony : « Nous n’avons pu localiser de Saint-Maur dans la région »), l’hypothèse semble donc vérifiée.