Charmante bourgade de la Province de Cunéo, sise en Piémont Italien, la "Città di CEVA" vaut par son centre historique blotti comme "géline en son tourteau" au pied des châteaux ( "Castello Bianco" et " Castello Rosso" ) des marquis de Pallavicino. Sa forteresse, épine stratégique au flanc du Général Augereau pendant la campagne italienne de Bonaparte en 1796, n'est plus qu'un souvenir ( rasée en 1802 ) mais demeure aujourd'hui tout autant inexpugnable ( propriété très privée).
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La "città di CEVA" perlée dans sa conque. |
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Le "Centro Storico" et la forteresse |
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Le "Castello Rosso" |
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A gauche le "Castello blanco" ; à droite le "Campanone" |
Ceva est antique puisque existant déjà au temps de Pline l'Ancien (1er siècle) qui en parle dans son onzième livre d'histoire naturelle comme étant particulièrement remarquable pour la qualité de ses pâturages. Discrète et sage, au confluent du Tanaro et de la Cevetta, elle a su s’accommoder bon gré mal gré des vicissitudes historiques et hydrographiques ( inondations ), préservant au mieux son pittoresque authentique.
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vue depuis le plateau de Soraglia |
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au fond le plateau de la forteresse
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Vue côté forteresse |
Le "Duomo", commencé en 1630 et agrandi en 1760, a vu le 3 juin 1806 le mariage de Georges Bertrand et de Laura Davico, puis les baptêmes de Louis le 20 avril 1807 et de son frère Balthazard le 17 juillet 1808.
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les fonts baptismaux |
Édifice baroque - en cours de restauration intérieure - il est le point d'équilibre de la cité. A proximité, la "Via Pallavicino" ouvre l'accès à la bibliothèque publique "Aloysius Bertrand" (n°11) puis à une maison de ville (n°17) portant en façade un cartouche indiquant " Sûreté Publique - Obédiance aux lois", laquelle maison,face au théâtre Carlo Marenco - construit sur les fondations des anciennes prisons - aurait été le siège local de la Gendarmerie Impériale.
Louis a passé ses cinq premières années parmi les ruelles étroites de cette cité médiévale, à l'ombre du "vicolo oscuro" et des arcades de la rue principale aujourd'hui dénommée "Via Carlo Marenco" du nom du célèbre dramaturge cebani (1800-1846) dont il a pu croiser les pas.
Aucun doute : les clairs-obscurs ( de l'italien " chiaroscuro") des venelles, les jeux lumineux de la méridienne sur les courtines de son lit, les contes de sa mère, issue d'une des plus anciennes familles de la ville, ont impressionné sa jeune sensibilité. Il est né non seulement à mais de Ceva.
Trois repères cebanis :
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Torre Guelfa (Porta Tanaro) |
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Chiesa di Santa Maria |
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l’Hôtel de Ville |