Octobre - "Adieu, derniers beaux jours" - Alphonse de Lamartine - L'Automne


le château de Montculot, à vue de Notre-Dame d'Etang,

où Alphonse de Lamartine écrira notamment "Novissima Verba".


Luc BONENFANT - l'ami québécois



Luc Bonenfant, professeur au département d'études littéraires de l' Université du Québec à Montréal a consacré de nombreux textes à Louis Bertrand. Certains sont disponibles "en ligne" ( "Aloysius Bertrand. Les prismes historiques du Moyen-âge" ; " Aloysius Bertrand. La volonté de transposition" ; " Le vers détourné : Aloysius Bertrand et la réinvention de la prose", etc...), d'autres ont fait l'objet d'un livre " Les avatars romantiques du genre. Transferts génériques dans l'oeuvre d'Aloysius Bertrand" ; "Vers et contes épars de Bertrand Aloysius" ( Editions Nota Bene - 2002) ou d'un article compilé tel que : "Aloysius Bertrand : la fantaisie de la promenade" ( in "Voyager en France au temps du romantisme" - ELLUG 2003 - Université Stendhal -Grenoble).



Ce dernier article, consacré notamment à la promenade, intéresse tout particulièrement ce blog illustré :


"Comme toute promenade, la narration semble s'inscrire dans un rapport référentiel à Dijon : les endroits nommés sont tous repérables sur une carte topographique et le lecteur contemporain qui chercherait à retrouver le Dijon de Bertrand pourrait utiliser " Voici le printemps..." à cette fin. Rapidement pourtant, la fonction strictement référentielle des toponymes du texte se trouve gommée au profit de leur fonction poétique : les lieux nommés ne sont jamais décrits, et il est impossible pour un lecteur qui n'a jamais visité Dijon de se les représenter. Convoqués par le souvenir, les lieux agissent à titre de citation d'un décor - celui de Dijon et de ses environs - qui devient le lieu du surgissement d'un trouble plus métaphysique...[.../...]Sémantiquement ouverts, les toponymes (pourtant réels et repérables) ne sont en fait qu'un prétexte pour le poète-promeneur à se laisser aller à sa rêverie solitaire, qui est finalement plus intellectuelle que physique."

Rien n'est en effet bien certain dans les paysages de Louis, composés d'images mentales en promenade dans l'espace et le temps. Ses tableaux sont autant de fenêtres et de livres ouverts sur l'absoluité de ses rêves.

Mais son ami québécois en sait bien plus que moi.