La "léproserie de Saint-Apollinaire"


Faisant mention, dans la première préface, d'une " léproserie de Saint-Apollinaire qui n'a qu'une porte et n'a point de fenêtres ", Louis ne manque pas - dans un contexte topographique habituellement exact - de poser énigme. De léproserie, il n'y eut jamais à Saint-Apollinaire : Henri Chabeuf l'affirme ; François Lacoste n'en dit mot ( " Histoire de Saint-Apollinaire" - ICI ) ; rien - à ma connaissance - ne permet de les contrarier. S'agit-il de la "Maladière de Dijon", à mi-chemin du Castrum dijonnais et de la Motte Saint-Apollinaire ? L'hypothèse reste vraisemblable malgré le schéma allégorique bertrandien  peu conforme - et pour cause - aux descriptions de la monographie de Joseph Garnier, ICI


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La chapelle de l'ancienne Maladière - dont l'entrée était marquée de la Croix - est aujourd'hui dévolue au culte orthodoxe.