Marcel Paupion



Marcel Paupion né le 19 décembre 1886 à Dijon (21) [d’Antoine et de Marie Eugénie Piot, demeurant 22, rue Monge], élève d’Ernest Bouteiller à l’ Ecole des Beaux Arts de Dijon puis admis en 1906 à l’ Ecole des Beaux Arts de Paris et à l’atelier d’Antonin Mercié (1845-1916 ; Prix de Rome 1868) se liera d’amitié studieuse avec  Paul Gasq (1860-1944 à Dijon ; Premier Prix de Rome 1886, pensionnaire de la Villa Médicis à Rome de 1891 à 1894, membre de l’Académie des Beaux Arts à partir de 1935, conservateur du Musée de Dijon de 1932 à 1944). Distingué par le Prix Roux ( prix de l’Institut) et une mention au Salon des Artistes dès 1912 pour une œuvre intitulée « Froid », il sera de nouveau couronné en 1913 et 1914 pour le « Chasseur Primitif ».

A l’issue de la Grande Guerre ( Croix de Guerre, Médaille militaire), il obtiendra le Prix Chevannard en 1920, et réalisera, sur commande de l’Etat ou de communes, des œuvres commémoratives ou bustes  officiels dont celui de François Thurot (1727-1760), célèbre corsaire natif de Nuits Saint-Georges (21). La « Royale » lui commandera en suite plaques et bronzes décoratifs, ainsi que des insignes très prisés par officiers et matelots.  En zone libre après juin 40, il ne regagnera Paris qu’en 1941. L’ Etat lui commandera alors, pour la Ville de Dijon, le buste d’ Aloysius Bertrand, lequel sera érigé au jardin de l’Arquebuse en présence du Chanoine Kir en octobre 1961.

Marcel Paupion, resté très attaché à sa Bourgogne natale, venait régulièrement prendre ses vacances à Val Suzon-Bas ou sur les bords de la Saône près de Pontailler (21). Il est décédé le 26 octobre 1966 à Paris (XV ème).