Les maisons de Louis




Le 15 décembre 1815, le capitaine de Gendarmerie Georges Bertrand (en poste à Ceva - 17/06/1805 ; Spolète - 15 mars 1812 ; Mont de Marsan -3 septembre 1814 ) atteint par la limite d’âge, quittait le commandement de la compagnie des Landes , pour rejoindre sa fille Denise, née d’un premier mariage, et ses sœurs ( à lui), Françoise-Marguerite - la tante Lolotte -, Jeanne - la tante Tonton et Françoise-Elisabeth, dite Pierrette. Ces dernières habitaient une maison élevée sur la pente intérieure de l’ancienne enceinte fortifiée de Dijon. On pouvait y accéder par le 4, de la rue de Richelieu et le 14, Rempart de la Miséricorde. Aujourd’hui détruite, elle était proche du Collège Royal et de Saint Bénigne.








« Quant au ménage Bertrand, la gêne le suivit dans ses divers logements, rue Guillaume - aujourd’hui partie de la rue de la Liberté, n° 51, dans une vieille maison du XV ° siècle - puis rue du Champ-de-Mars, enfin rue Crébillon, n° 6, où devait mourir le capitaine, dans un logis sans profondeur à cinq fenêtres de façade et à un seul étage surmonté de mansardes à lucarnes de pierre ; serré entre la porte ionique de l’ancien couvent des Carmes devenu la Visitation et l’hôtel de l’Académie universitaire ; c’est une maison de rapport construite au siècle dernier (XVIII)) par les religieux » nous dit Henri Chabeuf dans « Louis Bertrand et le romantisme à Dijon ». La voici de nos jours, assez peu modifiée, sauf bien entendu les logements encore récemment occupés. L’entrée s’effectuait par une porte indépendante 4, rue Crébillon ,donnant par un couloir sur une courette intérieure dotée d’un puits, desservant le rez-de-chaussée, l’étage, les mansardes et greniers.























A son retour de Paris, le 4 avril 1830, Louis habitera chez sa mère 92, rue des Godrans et 16, rue Berbisey. Ce serait à une fenêtre de cette maison qu'aurait été arboré le premier drapeau tricolore post-révolutionnaire vu à Dijon, confectionné par Elisabeth, soeur du poète.








Louis se rendait très souvent chez son beau- frère Abel Bonnet, époux de sa demi-sœur Denise, 4, rue Porte au Lion. Ils y devisaient et dessinaient des pendus.